Très bonne question que l’on retrouve sur tant de sites web.

Observer le monde qui nous entoure fournit des éléments de réponses : c’est un peu le chaos en ce moment !

Mais comme dit un proverbe sud-africain : les arbres qui tombent avec fracas masquent la mélodie de la forêt qui pousse. C’est comme si nous étions un vieux monde se dissolvant dans un autre qui n’est pas encore tout à fait né.

Pollution, déforestation, pratiques agricoles destructrices, extinction d’espèces, surpopulation, notre planète fait aujourd’hui face à de nombreux problèmes qui se présentent comme autant de défis à surmonter si nous voulons toujours d’écosystèmes viables…

Alors quelle est cette forêt qui pousse ? Que nous dit la Terre par ses tremblements, ses tsunamis, ses pluies torrentielles et ses sécheresses terribles dans des zones de plus en plus inhabituelles ? Comment allons-nous nous diriger dans cette mer de peur, d’hostilité, de paranoïa, de contraintes, de mensonges, et de manipulations ; dans ce tourbillon d’incertitudes ? Existe-t-il une lutte entre ceux qui voudraient perpétuer un monde de conflits, comme une étape qui leur permettrait d’atteindre et de maintenir ce pouvoir si chèrement acquis, et ceux qui souhaitent vivre une vie de coopération comprenant que toute vie est interdépendante.

Le chaos qui nous entoure augmente avec les catalyseurs que sont l’augmentation de l’activité solaire, les mutations bactériennes et virales, la détresse des écosystèmes, les variations sévères des températures qui affectent l’accès à la nourriture et à l’eau, les changements terrestres incluant l’activité volcanique et les tremblements de terre, l’instabilité financière, le mondialisme et l’incapacité politique actuelle à gérer efficacement les évènements. En ne regardant que le changement climatique, on voit des lémurs cessant de se reproduire à Madagascar, des ours polaires perdre leur territoire de glace, des baleines perdre leur source de nourriture, et même des arbres cesser de produire de l’oxygène…

Nous serions bien inspirés de nous rappeler la connexion qui existe entre nous et la Terre ; percevoir son ingéniosité, nos liens avec l’univers. D’ailleurs, les peuples usant de la technologie moderne commencent à entrevoir les choses sous un autre jour et à se tourner notablement vers les savoirs anciens. Car – sans évidemment tomber dans l’indigénisme – c’est aussi grâce à ces savoirs que l’espoir peut rejaillir, diminuant le sentiment de l’absurde. Tout ce qui a été construit sur les bases de l’avidité ou d’intérêts égoïstes perd progressivement du terrain en dépit des apparences. En outre, il n’est plus guère possible pour un pays de partir en guerre contre un autre. La scission religieusement perpétuée entre l’esprit et la matière perd heureusement du terrain. La nature est vue de moins en moins comme quelque chose à dominer, et c’est heureux.

Nos technologies occidentales pourront-elles se marier davantage avec nos savoirs ancestraux pour nous aider à danser avec ce chaos ambiant de manière gracieuse ? Allons-nous enfin être en mesure d’exploiter à grande échelle la géothermie et la force des marées sans mettre à bas nos économies respectives ?

Les peuples qui n’investissent pas ou trop peu leurs efforts dans l’invention et la découverte environnementale finiront par travailler pour les autres.

Il n’y aurait pas de questions s’il n’y avait de réponses. Et le savoir comme la technique n’est pas forcément sagesse. Mais par delà les voiles de l’oubli, nous sommes des peuples unis dans la diversité. De cette unité respectueuse de la richesse des peuples naîtra l’abondance pour tous. À condition d’en faire l’expérience bien-sûr. Car il n’y a pas de raccourci et cela ne s’achète pas…

Le but de Wikiterre est de devenir une base de données des innovations technologiques liées à notre environnement. Ce sont les idées acceptées par le plus grand nombre qui s’enracinent vraiment sur le long terme. Mais pour cela, chacun doit donc être en mesure d’exprimer les siennes, sinon le nouveau n’est plus possible. Et donc le progrès.